Monuments, palais, usines, sièges sociaux, stades, musées, infrastructures de transport : les grands projets suscitent fascination pour les uns et rejet pour les autres. Ces grands édifices, autrefois représentatifs d’un pouvoir étatique ou religieux – palais et lieux de cultes –, ont été remplacés par le développement d’infrastructures industrielles et culturelles à grande échelle – usines et musées. Par leur taille et leur pouvoir d’attraction, ces infrastructures deviennent le vecteur de transformations des territoires urbains et périurbains, dans une situation où la ville ne peut plus être pensée uniquement en termes d’édification ex nihilo, mais bien en termes de transformation durable d’un bâti déjà existant.
À travers l’étude de nombreux documents d’archives concernant la conception de mégaprojets tels que la gare de Lyon, la Samaritaine, le complexe Maine-Montparnasse, la reconversion de l’entrepôt Macdonald ou encore l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, Mathieu Mercuriali pose la question du rôle que jouent ces infrastructures à grande échelle dans la mutation des villes et fait émerger de nouveaux modèles d’interfaces afin de contribuer à la création d’outils dédiés aux acteurs de la ville.
Concevoir la grande échelle
Editions B42
parution mars 2018
langue français
designer deValence
format 190 x 269mm
pages 192 p.
ISBN 9782917855973
Publié avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique, du ministère de la Culture français, de l’École nationale supérieur d’architecture Paris-Malaquais et du Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire (LIAT).