Les animaux et les végétaux ont participé à la construction de notre cadre de vie. L’énergie animale, la force physique et symbolique du corps de la bête, son mouvement et sa puissance de traction, ont largement été mobilisés pour constituer l’environnement bâti que nous connaissons. Les petites écuries ont accueilli pendant plusieurs décennies des chevaux à tirer des voitures. Ils ont aujourd’hui disparu pour être remplacés, dans la grande galerie, par des animaux et humains en plâtre. Cette installation propose de témoigner de l’impact du cheval sur notre environnement à travers trois dispositifs, qui, le temps d’un instant, replacent le cheval au cœur du dispositif spatial : le cheval au travail traverse l’avenue de Paris, reliant à nouveau les grandes et les petites écuries ; le cheval sauvage, qui conserve sa beauté instinctive et brutale ; enfin, une empreinte en terre symbole du mouvement des équidés figé dans l’architecture des écuries. Avec l’installation « Les traces du vivant », le cheval laisse des empreintes sur le sol et affirme son statut d’être vivant, parmi les vivants. Les différents dispositifs, qui présentent ces moments, constituent un support qui rend compte du rapport de l’architecture à son environnement, nomade et sédentaire à la fois.
Bony Mosconi architectes ; Giaime Meloni, architecte, photographe ; Mathieu Mercuriali, architecte
en collaboration avec l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles (Bartabas, direction artistique ; Laure Guillaume, coordinatrice pédagogique et écuyère titulaire ; Fanny Lorré, écuyère) et Estocade, lusitanien.
Assistants : Soukaina Jamai (empreinte) ; Camilla Carda (images).
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