Mathieu Mercuriali est architecte DPLG et docteur en architecture. Praticien, chercheur et professeur à l’ENSA de Strasbourg, il réalise et étudie des projets qui redessinent la frontière entre l’architecture et le vivant.
Fort d’une expérience en tant qu’architecte et urbaniste depuis près de vingt ans, j’articule dans ma pratique l’échelle urbaine, l’échelle infrastructurelle et l’échelle architecturale. Mon parcours professionnel m’a permis d’aborder la question de la complexité, à la fois par rapport au processus de fabrication, mais également dans un contexte urbain, la question de la composition, du dessin et de la représentation d’un grand projet.
L’expérience acquise sur le développement des grands projets en agence m’a permis d’engager une recherche doctorale de 2010 à 2015, à l’EPFL, sur les transformations des infrastructures de mobilité, afin d’explorer l’articulation entre les échelles : de l’architecture à l’urbanisme. Aujourd’hui, j’explore de nouveaux champs dans le cadre de mon Habilitation à Diriger des Recherches intitulée « De la machine au vivant », me focalisant sur la relation entre l’industrialisation de nos modes de vie et ses conséquences provoquées sur notre environnement.
Dans un contexte où des mutations de plus en plus accélérées influent à la fois sur notre cadre de vie et sur la profession d’architecte, mon enseignement de l’architecture se compose d’une série d’expériences et de recherches qui prennent en compte trois enjeux majeurs : l’environnement social et écologique, l’obsolescence du cadre bâti et la transition numérique. L’articulation des échelles territoriale, urbaine, infrastructurelle et architecturale devient ainsi le support d’un enseignement de la fabrique du projet dans des équipes pluridisciplinaires.